Immense irresponsabilité collective

Malgré l’hiver et une mer très rude, les réfugiés tentent toujours de fuir à tout prix une Libye en pleine guerre civile. Près de 500 d’entre eux ont été sauvés le week-end dernier par les équipes des ONG et attendent d’être débarqués, le temps qu’un accord lent à intervenir soit trouvé pour les répartir entre pays européens volontaires. Mais leur sort est privilégié par rapport à ceux qui restent en Libye ou qui ont disparu en mer, sans avoir la chance de rencontrer l’Ocean Viking ou l’Alan-Kurdi, les deux navires affrétés par des ONG qui croisent seuls au large des … Lire la suite

L’Europe dans toute sa gloire inconsciente

Faute d’être parvenues à un accord entre elles, les autorités européennes sont condamnées à bricoler au coup par coup, tandis que les navires des ONG poursuivent sans relâche leurs sauvetages en mer de réfugiés en détresse. Un accord de répartition, le minimum que l’on pouvait attendre d’elles pour celles et ceux qui échappent à la noyade, reste inaccessible. En attendant un hypothétique accord lors d’une prochaine réunion, à Malte en septembre.